Il était temps !!!!

On aurait pu me croire perdu au fin fond de la blogosphère.... mais en faites pas du tout.

Cela fait loooooongtemps que je n'ai pas posté mais il y avait une bonne raison à cela : RAS. Que vous raconter quand il ne se passe rien ?

Voilà maintenant presque 8 mois que j'ai été opéré de mon bypass et malgré quelques petites déconvenues au début et surtout quelques frayeurs de mon chirurgien qui trouvait que je perdais du poids trop rapidement, je suis actuellement complètement stabilisée. Eh oui, depuis le mois de septembre, je fais le yoyo entre 84 kg et 86 kg. Jamais plus, jamais moins.

J'ai donc perdu exactement 41,5kg.... Wouah !!! Je suis passé d'une taille de pantalon 50/52 à un 44/46 et pour le haut du 54/56 à un 46/48. D'ailleurs, la sécu devrait nous proposer une aide pour le changement de garde robe, parce que niveau fringue, j'ai fait quelques folies mais elle n'est pas très grande (mais suffisante dirait mon cher et tendre).

Physiquement, j'ai l'impression de revivre ma puberté, mon corps change !!! Beaucoup de personnes sur les différents blog que je fréquente se disent gênés par cet amas de peau qui pends de partout. J'ai la chance de ne pas trop en  avoir sur les bras et les jambes mais plus sur le ventre mais j'avoue le trouver rassurant. Avec lui, je n'ai pas l'impression d'avoir trop changé, de m'être trop métamorphosée, d'être encore un peu moi. J'ai beaucoup de mal avec cette nouvelle image. Autant avant, dans ma tête, je ne me voyais pas si grosse que ça autant aujourd'hui je ne me vois pas amaigris. Au contraire, j'ai l'impression de me sentir tel que j'étais il y a un an. Je m'étonne encore souvent de voir que je peux mettre tel ou tel vêtement qui n'est pas dans le rayon grandes tailles. Ca me fait à la fois du bien mais aussi un peu peur.
Je suis également soulagée de voir que je ne perds plus autant mes cheveux. Je ne dirais pas qu'ils repoussent complétement mais je les perds beaucoup moins. Actuellement, je mets des serres-tête pour cacher un peu les dégâts et je suis les conseils avisés des médecins et des coiffeurs. Pas trop de shampooing et des produits adaptés.

Au niveau de la santé, ça va tellement mieux. J'ai failli perdre la vue à cause du diabète et maintenant, je ne suis même plus obligé de porter des lunettes. Je fais encore beaucoup d'hypoglycémie mais c'est moins conséquent que l'hyperglycémie et beaucoup plus facile à gérer.

Donc voilà, pour le moment : Tout Va Bien !!!

Et j'espère que cela continuera longtemps. Je ne vous oublie pas.

C'est la rentrée

C'est la rentrée !!  Et avec elle le bilan des vacances.

Pour tout vous dire, ça n'a pas très bien commencé. C'est un peu compliquer de partir en vacances dans sa famille qui est habitué à vous voir beaucoup manger, que vous êtes vous même habitué à beaucoup manger avec eux et que tout d'un coup, vous ne faîtes que picorer. Je ne voulais me priver de rien, gouter à tout et dans les proportions auxquels je m'étais habituée avant l'opération. Sauf que mon cher ami Estomac (Tomac pour les intimes) c'est très vite rappeler à moi en me rendant malade comme pas possible. Après avoir eu l'estomac complétement bloqué et avoir été constipée pendant une bonne semaine et demi, j'ai enfin compris la leçon et revu mes priorités. 

La suite des vacances, c'est quand même beaucoup mieux passé. J'ai appris à écouter mon corps, à me faire plaisir mais surtout à savoir m'arrêter quand il le fallait (enfin même s'il y avait quelques ratés). Grâce à ma sœur avec qui je suis partie faire des kilomètres de marche quasi tous les matins, j'ai même réussi à perdre encore un peu de poids (un peu trop au dire de mon chirurgien). J'ai perdu 6kg en 1mois. Le désavantage c'est que tout ceci c'est accompagné de perte de cheveux incroyable. J'en perdais par poignée au point que j'ai presque cru que j'avais des trous dans la tête. Ce qui heureusement n'est pas le cas. J'en ai parler au téléphone avec mon chirurgien qui m'a conseillé d'aller en parler avec mon psy. Parce qu'il pense que ma perte de poids trop rapide et la perte de mes cheveux est psychologique. Il me diagnostiquerait une anorexie mentale mais attends les conclusions du psy (Super rentrée).  De mon côté, je ne le vois pas du tout de la même façon, je pense juste que l'alimentation varié mais limité et surtout le fait de bouger, marcher, ça aide dans la perte de poids.

Aujourd'hui, je suis suivi par le psy et je n'aurais la réponse définitive sur mon cas qu'à la consultation avec mon chirurgien le 2 octobre. 

Voilà pour les nouvelles de la rentrée.

Bientôt les vacances

Eh oui, c'est bientôt les vacances et avec elle les doutes qui l'accompagnent. Oui, oui, je sais je suis toujours pleines de doute mais c'est ce qui fait mon charme lol. Comme chaque année, je passe les vacances d'été chez mes parents et même si ma mère est au courant de mon opération et que je lui ai répété un nombre incalculable de fois que je ne pouvais pas manger comme avant, ce n'est pas d'elle dont j'ai le plus peur mais surtout de moi. Je suis de ces personnes qui ne supportent pas la frustration. J'ai fait tellement de régime ai était tellement frustré à cause des contraintes de mon diabète que j'ai beaucoup de mal à me refuser des choses. J'aime pouvoir tout manger, tout gouter, qu'on me laisse tranquille avec ma meilleure amie :"La Bouffe". J'ai donc super peur, de ne pas arriver à me contrôler une fois là-bas, ne pas réussir à me restreindre seule et du coup être malade et ne pas pouvoir profiter de mes vacances.

Je sais pourtant que je serai soutenu, que se soit par ma mère, ma soeur ou mon chewy mais j'ai toujours peur car je connais mon caractère et je sais que se sera extrêmement difficile pour moi de m'abstenir. J'ai vécu ce même sentiment avec mon diabète mais j'avais l'occasion de m'offrir des écarts de conduite sans conséquence (oui, je sais, ce n'est pas bien!!!), ce que je ne pourrais absolument pas faire pendant mes vacances.

Je pense que ce sera dur et que mon chewy va subir mes foudres du désespoir (oui, ce sont toujours les même qui trinquent lol) mais je compte faire tous ce qui faut pour arriver à me contrôler.

En tout cas, pendant ce laps de temps, je ne pense pas que je pourrais revenir sur le blog faire des articles (les vacances, c'est les vacances même pour les blog, non mais) mais je manquerais pas de faire un résumé de tout cela à mon retour mi-août.

Donc pour le moment, comme dirait l'autre : à suivre....

Addiction quand tu nous tiens

J'ai découvert à l’insu de mon pleins gré que j'étais une "addict", une vraie. Au cours de ma vie, je l'ai beaucoup été pour toutes sortes de choses : Les livres en générale (Harry Potter en particulier), les séries (Dawson si tu nous regardes), les acteurs (Bisous, bisous mon Léo) qui ont fini par s'atténuer, un peu, avec le temps.

Mes plus grandes addictions sont évidemment la nourritures et les boissons (mon sang est sans doute composé de particule de coca maintenant). Depuis mon opération et malgré quelques rechutes ( le coca est ton ennemi, ne l'oublie pas), j'arrive à gérer cette partie. Je compense beaucoup moins mes humeurs avec la nourriture et je suis arrivée à me sevrer du coca et de toutes boisson à bulles. Tout sera merveilleux dans le meilleurs des mondes des bisounours si je n'avais pas remplacer une addiction par une autre.

Je ne me suis pas tout de suite rendu compte de ce qui était en train de se passer. Et pourtant. Je suis une addict de ma balance. Et oui !!! Qui l'aurait cru. Voilà que tel une lionne à l'affut, tous les matins, je guette l'heure qui me permettra de pouvoir mettre mes deux pieds sur cette surface lisse et froide et découvrir les chiffres qu'elle m'annoncera. Seront-il plus élevé, plus bas, la tension est quasi palpable.
Je n'arrive pas à me passer de ma peser quotidienne car je suis à l'affut du moindre gramme envolé. Je me suis rendu compte de mon véritable problème quand un matin étant en retard pour le travail, je n'ai pas eu le temps de me peser et que cela m'a travailler quasiment toute la journée. Je ne veux pourtant pas devenir l'une de ses opérées obnubilé par leurs poids en quête constantes du moindre régime ou de la moindre astuce pouvant les faire maigrir toujours plus. Je ne veux pas, car ce n'était pas mon objectif de départ. L'opération, je ne l'ai pas subi pour perdre du poids, je l'ai subi pour être en meilleure santé et ça même si la perte de poids fait parti du remède. Je suis ravie d'avoir perdu tout les kilos que j'ai perdu mais pour moi c'est juste un bonus pas une nécessité. j'ai peur qu'inconsciemment je finisse pas ne me fixer que là dessus.

Voici donc mon nouveau combat : La pesée quotidienne c'est fini!!!

C'est un Cap

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas posté. Effectivement, entre le boulot, la préparation des vacances, je suis un peu débordée. Et puis, je vais être honnête, il ne se passe pas beaucoup de chose de neuf au pays du mini-bypass. Je vous laisse sur votre faim, je m'en doute bien :-D

Aujourd'hui, je décide quand même de faire une mini note, car je suis assez ému de ma constatation de ce matin. Eh oui, pour la première fois depuis presque 15 ans, je viens de quitter le stade de l'obésité. Chers amis, je vous annonce officiellement, que depuis ma pesée de ce matin au aurore : Je suis désormais en "Surpoids".

C'est une petite révolution !!!

2 chiffres enfin !!!!

Maintenant que je suis passée sous la barre fatidique des 2 chiffres. Petite rétrospection sur les 2 derniers mois écoulés.

 Je suis aujourd'hui à 98,5 kg. Donc à 3,5kg de mon 1er objectif et à 8,5kg de mon objectif définitif.

Mais c'est que ça avance correctement tout ça finalement. On se fait du soucis pour rien parfois :-D

1ER palier et tristesse dans la demeure

Depuis mon dernier article j'oscille entre trois poids 102.3/101.2/100.9 et ça, ça me perturbe au plus haut point. Je suis tellement pressée de passer enfin sous la barre des deux chiffres que de me voir stagner si près du but me déprime. et donc, qui dit "déprime" dit également compensation alimentaire. Oui, je sais, ce n'est pas bien. Mais c'est trois poids et c'est trois chiffres me sortent par les trous de nez. Je me doute qu'il s'agit là, de mon premier vrai palier, qu'il faut que je sois patiente mais si la patience était mon fort ça se saurait.

J'aimerais atteindre mon objectif de 90 kg pour le 15 juillet mais ce rêve commence à s'éloigner de plus en plus. 90kg c'est un peu le poids final que j'aimerais atteindre. Je pense que je me sentirais bien à ce poids. Parce qu'il ne faut pas oublier que j'ai toujours été en surpoids et j'ai vraiment peur qu'en perdant plus, je ne me reconnaisse pas. J'ai déjà parfois du mal à me reconnaitre. Comme je le dis souvent à mon entourage, le poids que j'ai actuellement, je ne l'ai pas fais depuis que j'ai 10 ou 12 ans. Eh oui, je faisais déjà un poids à trois chiffres à cette époque. C'est bête à dire mais j'ai parfois peur de me perdre autant que je perds du poids. Mon identité entière c'est construite autour de ce surpoids, et de la réaction des gens face à cette différence. Si je n'avais pas été tel que j'étais, aurais-je été moins tolérante ? encore plus capricieuse ? (si c'est possible) Aurais-je été la Honorine que je suis aujourd'hui ? Avec cette perte de poids, vais-je voir mon identité ce modifier ? Est-ce que j'aurais moins de patience ? Moins de tolérance envers les gens qui sont en surpoids ? est-ce que je vais me souvenir de tous ses moments de doutes et de désespoirs que j'ai ressenti au détour d'un regard, d'une parole ? Et puis, est-ce que ce changement, ne va pas déranger mon compagnon ? Lui m'a aussi connu qu'avec mon physique en surpoids, est-ce que perdre tous ce poids ne va pas changer son regard sur moi dans le mauvais sens.

Je me pose beaucoup de question. Je suis tirailler entre les changements qui s’opèrent en moi et la peur de ces mêmes changements. En gros, grosse galère dans la tête. Je pense qu'il faut laisser du temps au temps et je verrais bien ce qu'il adviendra de tout ça.

Point life

En ce moment, c'est un peu train train quotidien. Je reprends ma routine du travail et j'avoue qu'après tout ce temps d'inactivité ça fait du bien. Voir du monde, faire autre chose que regarder "les enquêtes impossible", ça à du bon.

Côté nourriture, comme je le disais dans mon précédent article, je teste un peu tout. Je recommence à avoir faim, ce qui sur le papier est une bonne chose mais dans la réalité est un peu plus compliqué. Qui dit : "J'ai faim", dit aussi manger vite pour me caler. Les mauvaises habitudes ont la dent dur. Je recommence donc à manger beaucoup trop rapidement, je suis obliger de me faire violence pour compter au minimum jusqu'à 20 avant d'avaler une bouchée. Le désavantage également, ce sont les petits "accidents". Eh oui, je me retrouve souvent la tête dans la cuvette après le déjeuner parce que j'ai manger trop vite et bien évidemment, je suis complétement HS pour l'après-midi. Le boulot est dur à gérer dans ses cas là. Déjà qu'il faut faire attention au dumping, si en plus je me rajoute des complications, ça ne va pas le faire.

D'ailleurs, en parlant de dumping, j'ai fait mon tout premier dumping à retardement mardi. KESAKO??? Depuis mon opération, j'ai fait pas mal de dumping après des repas trop riche en gras ou en sucre, et je me suis rapidement retrouvée chez Mme Paul (le nom de mes WC) pour crier Albert. Sauf que mardi, j'ai pris au petit déj un kinder, j'ai senti qu'il était un peu trop sucré mais tout allait bien. 30 min plus tard, je suis dans le métro, je sens les signes d'un dumping, j'ai à peine eu le temps de sortir du métro que je crier Albert sur le mur de celui-ci. SUPER. Je me retrouve tout crade dans le métro. Heureusement, j'avais à peine fait 4 stations, du coup, demi-tour et reparti chez moi pour me doucher et me changer. Je suis arriver bien à la bourre au taf.

Heureusement, parfois ça se passe bien quand même. J'ai passé 4 jours dans le sud chez ma soeur et on a manger deux fois au resto. Je sais maintenant qu'il ne faut pas que je commande de menu ça sert à rien (je les fini pas et du coup je suis frustrée par ce gâchi d'argent ET de nourriture.), je me commande des entrées ou des plats principaux  qui me font vraiment envie. Je commence avant les autres et je fini en même temps voir un peu après. Du coup, je me fais vraiment plaisir et je profite aussi de l'instant avec ceux avec qui je suis.

C'est dans des moments comme ça que je me rends vraiment compte que notre vie est rythmée par la nourriture. Toute la vie sociale et souvent les bons moments se passent autour d'un repas.

Côté vie quotidienne, je perds de plus en plus de cheveux et ça me fait vraiment flipper. J'ai commencé la levure de bière et les shampooings fortifiants. Pour le moment, je n'ai pas encore vu de résultats mais c'est le début du traitement alors soyons patient. Pour le diabète, je continu à prendre mes deux cachets par jours et mon taux de glycémie est totalement normal. Et ça, malgré le fait que je mange et bois beaucoup de choses sucrées sans excès of course.  Je suis aussi rassurée par rapport à mon SOPK car depuis l'opération, j'ai mes règles tout les mois. Ça me donne de l'espoir pour la suite. Je n'aurais peut-être pas autant de complication que prévue au moment ou je voudrais commencer mon projet "bébé".

Je suis assez ravie du déroulement post-opératoire, je suis à 4kg des deux chiffres et mon moral et au beau fixe. En plus, dans deux mois : C'est les vacances !!!

Semaine de reprise

Petite semaine de reprise de boulot. Je dois avouer que ça m'a fait beaucoup de bien. J'ai été contente de revoir certains collègues et de me remettre un peu au travail même si je stressais un peu dimanche soir dernier.

J'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil dimanche dernier, je n'ai pas pu m'endormir avant 2heures de matin pour un réveil à 5h30, ce fut rude. J'appréhendais le retour, de recommencer à travailler, de revoir les collègues (enfin surtout ceux que je n'apprécie pas vraiment) mais surtout de prendre une nouvelle routine pour la nourriture.

Au final, rien à dire, enfin quasiment rien. 1er resto avec les collègues lundi pour fêter mon retour où je me suis quand même un peu demandée ce que j'allais pouvoir manger sans payer un menu entier sans pouvoir le manger. Finalement, après m'être arrangée avec une collègue pour partager quelques denrées j'ai pu manger convenablement sans trop manger et sans trop dépenser. 2ème resto avec les collègues pour le départ de l'une d'entre elle, j'ai pu prendre une entrée (conséquente d'ailleurs) en prenant mon temps et en mâchant bien j'ai pu la finir entièrement, seul problème, c'est que j'ai voulu prendre un jus de fruit que j'ai bu un peu trop rapidement et là "patatras", ça n'est pas passé.

A part ça, le reste de la semaine c'est très bien passé. J'en suis très contente.

La reprise c'est bientôt !!!

Voilà, lundi c'est la reprise. Je crois que je me sens assez en forme pour pouvoir reprendre le boulot en toute sérénité. Ça n'a pas toujours été facile depuis l'opération, physiquement et moralement. Cependant, je tiens le bon bout. Après un mois post-op, je commence à comprendre mon corps, mes envies et surtout mon nouvel estomac. D'ailleurs, je voulais vraiment arriver à 105kg avant ma reprise et, oh joie !!! Objectif atteint ce matin. Je suis vraiment contente. Beaucoup de mes collègues ne m'ont pas vu depuis mon opération et je suis pressée de voir leurs réaction. Je trouve que physiquement je n'ai pas beaucoup changé mais je sais que j'ai perdu du visage. Honte sur moi, mais j'avoue, aimer voir la réaction des gens quand ils voient que j'ai maigris, ça fait du bien et mes petites chevilles :-D. C'est quelque peu puérile, je vous l'accorde mais il faut bien trouver du plaisir là où il y en a. 

Je crois que je stress un peu de cette reprise. Cela fait quasiment deux mois que je me suis absentée et j'ai peur de ne pas être à 100 % dans mon boulot. J’appréhende beaucoup de chose encore. La façon dont je vais manger le midi. La façon dont je vais devoir gérer mes petits problèmes gastriques. La façon dont les gens vont réagir devant ma nouvelle façon de me nourrir. La façon dont je vais pouvoir me gérer moi-même face à ce retour. A la maison, c'est tellement plus facile. Je me nourris comme je l'entends, je vais au toilette comme je l'entends aussi (ça parait bête mais c'est très contraignant quand on peut pas contrôler le sphincter.). 

Bon en bref, je suis stressée. J'espère que la semaine se passera bien (heureusement, elle ne comporte que 4 jours^^), je vous tiendrais au jus...

Attention je viens de passer sur boosterblog

Pour me booster, je me suis inscrite sur booster blog : http://www.boosterblog.com

Pause lecture !!

Je me suis récemment procurer ce bouquin. C'est un ouvrage écrit par deux nutritionnistes toulousaines. J'ai trouvé ce livre vraiment intéressant. Il parle évidemment des différentes chirurgies de l'obésité mais aussi de l'alimentation avant/pendant/après. Il y a aussi des témoignages d'opérés sur les difficultés qu'ils ont rencontrés depuis leurs opérations jusqu'à maintenant. On y retrouve aussi des recettes malgré le faite que celles-ci sont parfois difficile à élaborer quand on est pas une grande cuisinière et que la plupart des aliments ne sont pas répertorier dans le vocabulaire.

Le livre m'a permis de découvrir mes erreurs, de voir que parfois au niveau de la nourriture j'allais trop vite, de découvrir les aliments les plus adaptés et aussi des astuces pour palier au éventuelle carence. Comment remplacer un aliment par un autre, selon nos goûts. 

Je le conseil vraiment à toutes les personnes voulant se faire opérer ou ayant été opérés (un petit rafraichissement de mémoire ne fait de mal à personne.

Lisez-le !!!

Un symptôme peut en cacher un autre

Il y a deux semaines, je me sentais un peu patraque. Je n'arrivais pas à garder tout aliments solides dans mon organisme. Et moi, repasser au régime liquide me donner une petite envie de suicide. Donc, comme une grande fille, je suis partie voir le médecin. Celui-ci m'apprends qu'une épidémie de gastro-entérite traine dans les parages et que j'en ai tous les symptômes. Génial, il ne manquait plus que ça. Je me suis quand même poser la question de "Comment, j'ai fait" pour choper cette maladie alors que je reste quasiment, continuellement, confinée chez moi la journée. Sans doute, mes petites sorties du soir avec chewy. Donc, me voilà avec quelques médicaments supplémentaires à rajouter dans mon pilulier de mamie. Le médecin, me rassure quand même en me disant que je dois être vers la fin de la maladie vu que ça faisait déjà 4 jours que je trainais ça.

Sauf que voilà, au bout de 3 jours supplémentaires, j'en étais toujours au même point. Je reprends rendez-vous avec mon généraliste qui malheureusement me dit que pour ça part il ne peut rien faire que c'est sans doute dû à l'opération. Il me donne une lettre et me demande de prendre rendez-vous de toute urgence avec le chirurgien. Ce que je fais, dès que je sors de chez lui. Donc, rendez-vous avec le chirurgien le lundi suivant, le jour de ma reprise de boulot (mon chef était content).

Le jour J, le chirurgien, ne comprends pas trop ce qu'il m'arrive, il m'envoie donc faire une radio en urgence à côté de son cabinet. Après avoir consulter les clichés, il m'annonce qu'il a un soupçon d'occlusion et qu'il va donc m'hospitaliser d'urgence. GÉNIALE !!!!! De retour à l'hôpital où j'ai été opérée du mini-bypass, le soir même. Le lendemain, ils me font un TOGD mais là, tout va bien. Grosse incompréhension. Je me retrouve à faire pleins de prise de sang. Le lendemain, le chirurgien m'annonce la bonne nouvelle : j'ai un ulcère gastrique. RE-GÉNIALE !!!!!!

Je suis donc arrêter pour encore 3 semaines supplémentaires pour pouvoir me reposer pendant le traitement. Il faut que je rallonge mes temps de repas et surtout que j'évite toutes sources de stress. Bon plan en perspective.

Resto de mon coeur

Vendredi, parce que c'était notre petit rituel avec Chewy, j'ai tenté un resto. Rien de bien faramineux, on est juste parti se promener et nous avons croisé un restaurant Chinois sur notre route. C'était d'ailleurs le seul resto qui pouvait proposé les seuls aliments que je pouvais manger. Donc, nous voici au restaurant ou j'ai commandé une cuisse de poulet et 100gr de pommes de terre sautées. J'ai enfin le droit à de la viande normale sans cuisson spéciale. Alors profitons-en. Tout commence bien. Je mange de petit portion, je fais attention de bien mâcher et je prends tout mon temps. On papote, on papote et le drame n'est pas loin. Parce que dans mon assiette, le poulet n'est pas complétement dépioté et il reste pas mal de pommes de terre. Et là, sans le sentir venir, mon ancienne Moi à repris le dessus. Comment pouvais-je laissé de la viande sur cette cuisse à peine touché ? Comment abandonné ses pommes de terre si patiemment cuisiné ? Alors, ni une, ni deux, je me suis forcée à prendre quelques bouchées supplémentaires avant d'abandonner. Et patatra !!!!! Sentiments de débordement, nausée et toute la panoplie. J'étais dégoutée de moi-même. Je savais pourtant que je mangeais trop mais je n'ai pas su me dire stop. Parce que c'était le premier resto avec Chewy, parce que je n'ai pas l'habitude de gaspillé ce que j'achète. Parce qu'on m'a habituée comme ça. J'ai toujours été celle qui fini les plats, qui ne laisse jamais rien dans son assiette. Parce que gaspiller c'est pas bien!!!! Il faut penser aux gens qui meurent de faim dans le monde. Enfin, la rengaine habituelle.

Je m'en suis tellement voulu. De un, j'ai quand même un peu gâcher la soirée avec namoureux alors que ça faisait longtemps qu'on avait rien fait dehors tout les deux (à part la tentative de cinéma) et de deux parce que JE L'AI SENTI que je mangeais trop et j'y suis quand même aller. C'est si dur de lutter contre cette envie, cette gourmandise et cet appel psychologique qui me dit qu'il ne faut rien laisser, tout manger.

Comme je ne ressens pas la faim, je me calque beaucoup sur mes envies. Les réfrénés, c'est vraiment quelques choses sur lequel, je dois absolument travailler. Parce que depuis que j'ai repris une alimentation quasi normale, mon diabète commence à remonter. Donc il faut vraiment que j'arrête mes envies de sucres qui pour le moment été vraiment le saint Graal de cette opération. Manger un kinder et voir les chiffres de la balance descendre et le diabète se stabiliser que demande le peuple. Mais depuis quelques temps, je commence mon premier palier de stabilisation sur la balance et je recommence à voir ma glycémie remonter. Donc, petit coup au moral.

Je ne perds, cependant, pas espoir. Eh oui, malgré ma mésaventure de vendredi, j'ai fait des quasi vrais repas ce week-end et tout c'est bien passé. J'ai fait attention. J'ai écouter mon corps et tout c'est bien passé. Je me stress parfois (souvent) pour pas grand chose mais, je pense que c'est important de partager même ce qui semble anodin. C'est important, pour les personnes qui tomberont un jour sur ce blog, pour ceux qui se poseront les mêmes questions, qui auront les mêmes appréhensions, pour qu'ils sachent que d'autres sont passé par là.

Ecoute ton corps ou celui-ci se vengera (attention article hyper glamour^^)

J+15 après l'opération.

J'ai donc le droit depuis quelques jours maintenant de manger normalement. Nous pourrions croire que cela est enfin une partie de plaisir et que je renaît... eh bien non. Mes mésaventures commencent avec l'autorisation de la diet à manger de biscotte. Dans mon euphorie, du moment, j'ai réussi à m'enfiler 6 biscottes confiturées avec du lait. Oh joie, gustative !!! Enfin un aliment qui a un peu de goût et de consistance... J'ai vite déchanté. Après cet excès alimentaire me voilà parti pour un petit blocus au niveau de l'intestin et surtout des nausées à gogo. Je revoie donc mes prétentions à la baisse pour ne plus être aussi désagréablement surprise. Je continue donc dans les découvertes gustatives et alimentaires, maintenant, que j'ai droit aussi à des petits morceaux. Voilà pourtant que mon transit fait des siennes, je passe mes journées à vouloir aller au toilette pour finalement ne contempler que le mur face à moi et mes nuits à vouloir rester dans mon lit alors que les toilettes sont ma deuxième maison. Et cela, sans parler des faux départ qui se trouvent être des vrais et qui parfois vous joue des mauvais tour dans le pantalon (ce n'est arrivée qu'une fois : HEUREUSEMENT !!!).

Avec tout ça, j'en perds un peu mon latin. Je ne sais plus quoi manger. Je ne sais plus si ce que je vais prendre va être bon. Si je ne vais pas être malade. A quel moment, je mange trop, a quel moment, je ne mange pas assez. Est-ce que je bois trop ? Ou pas assez ? J'essaye d'écouter mon corps mais celui-ci ne semble pas très coopératif.

N'en parlons pas des dumping à répétition. J'ai tenter une crème au café pour le dessert dimanche, j'ai tenter un nectar de fruit lundi midi, j'ai tenter un kinder maxi hier après-midi, toutes ses tentatives se sont soldées par le même résultat :  se retrouver la tête dans le cuvette.

Je suis vraiment déroutée. Je ne sais plus vraiment comment manger et si mes problèmes intestinaux sont vraiment dû à la nourriture.

En attendant, mon diabète est équilibré, c'est une bonne chose. Niveau poids je stagne un peu. Je suis contente aussi parce que perdre trop vite me faisait un peu peur. J'espère que la fin de semaine se passera mieux et que j'aurais de meilleure nouvelle la semaine prochaine.

Quand le bypass vous fait retomber en enfance

Voilà mon TTB est enfin fini. Je peux dès aujourd'hui rajouter des aliments un peu plus solide à mon alimentation (cf.: article précédent). Donc pour avoir de la contenance, et surtout pour me facilité la vie, j'ai décidé de me retourner vers le maître du petit pot pour bébé M. BLEDINA. Et je peux vous dire que c'est vraiment super bon (ben non, c'est même pas ironique). Après n'avoir bu que du thé pendant 5 jours, le petit pot bébé au poulet vous fait l'impression de manger au ritz.

Bon j'avoue avoir un peu triché en mangeant mon premier petit pot mardi soir plutôt que mercredi. Mais les résultats sont là. Tous est bien passé, pas de désastre ventreux à l'horizon.

Du coup, je fais un peu la fofolle et je varie les plaisirs. Le matin, je tourne au bledidej biscuit ou vanille (j'ai du mal à le manger en entier d'ailleurs), le midi petit pot du style carotte riz poulet sans morceau et bien mixé et le soir 2 kiri et un peu de saint moret.

Je me suis renseigné auprès de la diet et j'ai le droit de commencer les biscottes trempées même si chewy à un peu plus de mal (ben oui, imaginer qu'il y a un morceau qui est pas bien trempé qui se coince dans mon œsophage qui ensuite descend tout le long de mon estomac et fait sauter les fils. Ben je peux mourure!!!) Donc, pour rassurer chewy, je reste au bledidej jusqu'à lundi.

Je lis beaucoup de blog et suis inscrite sur pas mal de forum, page facebook parce que j'aime m'inspirer et me rassurer au lisant le vécu de personnes qui sont déjà passer par là. Personne n'a le même parcours, ni le même régime, ni la même façon d'apréhender ou de voir les choses. C'est formidable de voir à quel point la même expérience peut-être vécu de manière complétement différente. La seule chose sur laquelle nous sommes vraiment tous d'accord, c'est la renaissance.

Ce n'est pas faux. Nous naissons à nouveau. Nous devenons des gens différents de ce que nous étions auparavant pas seulement physiquement mais je pense que cette expérience va changer beaucoup de chose en moi. En bien, je l'espère. C'est aussi un façon de réapprendre à connaître son corps, à être à son écoute et découvrir tout le boucan qu'il peut faire parfois (il parle trop, un peu comme moi).

Parce que malgré tout, depuis l'opération, il m'en fait voir.

Attention épisode glamour : La première semaine attention engorgement du sphinctère classé rouge par Bison futé. La deuxième semaine, c'est limite si tu ne prends pas un forfait intégrale chez Mme Paul à chaque fois que tu ingurgites quelque chose. Sans compter que nous les femmes avons un avantage. C'est que l'anesthésie peut provoquer les "Ragnagna" moi qui ne les ai quasiment, voir, jamais, ai été ravie de découvrir les douleurs du bas-ventre en même temps que celle du ventre. N'avons nous pas assez souffert ??????

Malgré tout ses inconvénients, je n'ai qu'une chose à dire : Stabilisation. Mon diabète est stable depuis 6 jours, je ne prends quasi plus d'antidiabétique et quand je bois un peu de jus de fruit, je ne me sens plus coupable. Et ça c'est le vrai bonheur !!!

Post-op : On se sent comment !!!

J+6 depuis l'opération

Après l'opération, l'alimentation est strict. (Je vais un peu revenir sur ce que j'ai déjà énoncé dans l'article précédent.). Il faut respecter ses consignes à la lettre pour éviter tout problème d'estomac post-opératoire. Voilà un peu comment se déroule mes nouveaux repas :

• Mardi jour de l'opération on doit rester à jeun après l'intervention.

• Mercredi à jeun strict ni nourriture ni eau (on est hydraté par intraveineuse)

• Jeudi 1/2 litre d'eau pour les 24 heures suivantes

• Vendredi au mardi : Eau/Tisane/Bouillon => pas de jus de fruit/ pas de café/ pas de lait

•  Mercredi au dimanche : rajouter Soupe/Compote/Produit laitier allégé (type St-Moret)/Yaourt =>Possibilité jus de fruit/café/lait

•  Lundi au vendredi : tous les aliments mixés

• A partir de la 4ème semaine, ma diététicienne me propose le menu suivant :

Petit déjeuner : 

1 biscotte beurrée ou avec un peu de confiture
+ 1 laitage (yaourt ou 1 verre de lait si vous préférez tremper la biscotte dans un premier temps)

Collation : 
1 compote de fruits (OU d'ici 5 à 10 jours essayez 1 fruit cuit sans peau ni pépins OU fruit cuit au sirop léger du commerce)

Déjeuner :
50g de viande ou poisson ou 1 œuf ou jambon 
(mixés dans un premier temps puis coupés très fins, choisir des morceaux tendres)
+ 2 cuillères à soupe de purée de pomme de terre (d'ici 10 à 15 jours essayez les petites pâtes, riz, semoule)

Collation : 
1 biscotte + 1 fromage à tartiner type kiri
OU 1 laitage et 1 compote (OU d'ici 5 à 10 jours essayez 1 fruit cuit sans peau ni pépins OU fruit cuit au sirop léger du commerce)

Diner :
50g de viande ou poisson ou 1 œuf ou jambon 
(mixés dans un premier temps puis coupés très fins, choisir des morceaux tendres)
+ 2 à 3 cuillères à soupe de purée de légumes (OU d'ici 5 à 10 jours essayez les légumes tendres bien cuits)

Collation :
1 laitage et/ou 1 compote (OU d'ici 5 à 10 jours essayez 1 fruit cuit sans peau ni pépins OU fruit cuit au sirop léger du commerce 

Ça m'a l'air bien appétissant tout ça mais mon estomac, lui, qu'est-ce qu'il en pense ? 

Eh bien, pour le moment, je suis toujours dans la phase TTB (Thé/Tisane/Bouillon) et j'avoue que bébéstomac et moi, sommes un peu déphasée. Eh oui, bébéstomac ne se manifeste plus du tout comme avant, il est extrêmement discret voir complétement muet. Du coup, je n'ai pas de sensation de faim dans le ventre. Je n'arrive d'ailleurs pas encore, non plus, à savoir quand il est plein. Je fais très attention, donc, je ne le rempli délibérément pas beaucoup mais je n'ai pas encore la sensation du :"Oups, j'ai trop mangé". Au programme, plus de contraction d'estomac, ou de petits gargouillis qui vous mette la puce à l'oreille pour vous dire qu'il est temps de remplir l'intérieur du dedans. Pour le moment, c'est chewy qui se trouve être mon déclencheur. Quand il a faim, je me dis à oui, ce ne serait bête de manger. Au contraire, cependant, qu'est ce que j'ai soif !!!!!!. Je ne sais pas si c'est dû à cette impression constante de bouche pâteuse mais j'ai soif tout le temps soif. Je ne bois pas de grande gorgé d'eau pour ne pas avoir de nausée mais j'avoue passer le plus clair de mon temps à glouglouter dans ma bouteille. 

Par contre, je découvre une nouvelle sensation que je ne connaissais pas, ou plutôt qu'inconsciemment je ne connaissais pas c'est : L'envie. L'envie de mâcher, l'envie du goût, l'envie de consistance. 
J'ai aussi découvert par la même occasion, l'extraordinaire mémoire gustative de mon palais. Il n'y a pas une pub pour des bonbons, des hamburgers ou tout autres aliments, où je ne ressens pas son goût dans ma bouche. Je me souviens de la texture, du fondant, du goût et même de ma façon de les mâcher. Quand je cuisine pour chewy (Allez soyons fou, soyons maso) sans rien goûter, j'imagine la sensation que représente cette nourriture et la façon dont je la prépare dans ma bouche et malgré cela : Je n'ai pas FAIM !! 

Cette nouvelle approche de la nourriture est vraiment quelque chose qui m'intrigue. Je suis à la fois pressée d'enfin pouvoir goûter à nouveau à de la vrai nourriture et en même temps je suis incroyablement impressionnée de voir avec quel simplicité un bol de thé peut m'être utilisé comme simple repas. 

Je fais, cependant, très attention car je reste toujours diabétique et après de nombreux épisodes d'hypoglycémie pendant mon régime yaourt, j'ai la chance que mon diabète fut un peu haut après l'opération (ce qui évita de devoir me sucrer alors que je devais rester à jeun) et d'être stable depuis mon retour à la maison.   

Du coup, à part me sentir un peu fatiguée d'avoir des tiraillements désagréables, là, où se trouvait le redon avant et mes continuels douleurs dorsales. Tout va pour le mieux !!

Donc, il ne me reste qu'une seule phrase à écrire : 

Affaire à suivre !! 

Le retour du combatant

Eh bien voilà, c'est fait. Je suis rentrée chez moi hier après-midi après avoir été opéré mardi. Tout c'est bien passé et je n'ai pas trop de douleur. J'ai encore un peu de mal à parler (oui, je vous jure) mais sinon je me sens bien. Mais parlons peu, parlons bien voyons un peu ce qui c'est passé précédemment.

Dans les épisodes précédents :

Lundi :
14h30 Départ de la maison avec la valise bien pleine. Je passe à la pharmacie, chercher tout mon attirail pour le diabète pour mon hospitalisation. Je galère un peu dans les transports en commun pour allez chercher chewy à son travail.
Niveau de stress 1/10 tout va bien
16h Arrivée au travail de chewy que je mets sous le bras pour partir direction la clinique. Je stress un peu, on à rendez-vous à 17h et je n'aime pas arriver en retard et je me dis que le trajet et long et qu'on ne sera jamais à l'heure.
16h45 Arrivée à la clinique (comme quoi, je stress vraiment pour rien), je passe tout de suite à l'admission et là, petit soucis. La dame qui me reçoit me demande mon dossier d'anesthésiste. Je lui répond que j'ai appelé il y a deux semaines pour prévenir que je n'en avais pas car le chirurgien m'a dit que comme j'avais fait ma fibroscopie dans la même clinique avec le même anesthésiste, il n'était pas nécessaire de le revoir. La dame me demande si on m'a au moins donnée un ordonnance pour les bas de contention, à ma tête, elle réalise rapidement : que non. Elle me fait donc une ordonnance pour que j'aille les chercher tout de suite. J'abandonne toutes mes affaires avec chewy et cours chercher mes bas à la pharmacie à côté.
17h05 Arrivée à la pharmacie
17h40 Sortie de la pharmacie (oui, je vous jure), il n'y avait que 3 clients devant moi, mais à force de refaire les consultations avec les clients et de raconter la vie du chat de la voisine et du chien du voisin forcement ça prends du temps et ça même s'ils sont 3 en caisse.
17h45 Retour à la clinique, ou l'on me fait enfin mon admission et ou m'emmène dans une chambre. On me prévient que ce n'est pas ma chambre définitive. Qu'après l'opération, je serais transférée dans une chambre au 1er étage et on me conseil donc de ne pas trop m'installer. Chewy reste avec moi, jusqu'à ce qu'on m’amène mon plateau repas qui à l'air vraiment très bon (poulet, purée, haricots vert, potage et pomme).
18h30 Je commence donc à manger pendant que chewy est parti chercher un petit casse-croûte pour lui-même.
18h40  On vient m'informer qu'il faut descendre au rez-de chaussé pour voir le cardiologue. J'abandonne donc mon repas pour suivre les infirmières. Dans la salle d'attente, j'arrive à prévenir mon compagnon et nous attendons mon tour. Au bout de 45 min, le cardiologue m'appelle, me met torse nu et vérifie pleins de choses (je n'ai jamais su quoi) puis me donne du papier pour essuyer le gel et s'en va en laissant la porte grande ouverte sur le couloir et moi toujours torse nu (pour l'intimité on repassera). Je passe encore quelques minutes avec mon compagnon avant de lui dire au revoir (<3) et remonte dans ma chambre où surprise, ils avaient débarrasser mon plateau alors que je n'avais pas fini de manger.
20h Géniale. Je suis toute seule, j'ai peur et en plus, j'ai faim.
20h10 A croire que l'on a entendu ma peine, je reçois un coup de fil d'une amie avec qui je papote quelques instants. Ça fait du bien au morale et du coup, je me sens vraiment mieux.
21h Visite des infirmiers de nuit qui viennent se présenter à moi et qui me préviennent que mon intervention n'aura lieu qu'à 14h le lendemain. Je suis un peu déçu, on m'avait dit que je serais opéré le matin et du coup mon compagnon avait pris son après-midi pour être avec moi. Je le préviens, il est un peu déçu lui aussi car même s'il vient me voir après l'opération, je serais sans doute dans les vap mais bon, nous n'avons pas vraiment le choix.
22h Allez au dodo une grosse journée m'attends le lendemain.

Mardi
5h30 Impossible de me rendormir. J'ai la bougeotte. Je me tâte pour appeler mes parents pour évacuer un peu le stress. Finalement, j'essaie de dormir encore un peu.
6h30 Ca ne marche pas. Alors, je joue un peu, j'écoute de la musique, je passe le temps. En plus, j'ai faim. Je suis à jeun depuis 21h la veille et j'ai l'impression que mon estomac va me manger tellement il gargouille.
6h54 J'envoie un premier texto à mon chewy (je sais qu'il est levé, vu qu'il doit travailler). J'en profite pour envoyer d'autres textos à des amis pour les informer de l'heure de l'opération
8h24 J'harcèle littéralement mon compagnon de textos, je suis sûre que je l'empêche de travailler mais je suis tellement stressée que je ne sais pas quoi faire d'autres. J'ai soif mais je ne peux rien boire. Ça me frustre un max. Je commence à être de mauvaise humeur.
9h30 Une infirmière arrive pour me dire qu'on va me changer de chambre tout de suite. Ça me rassure. Je ne suis pas très fan du "on débarrassera vos affaires quand vous serez au bloc". Au moins, là, je pourrais ranger un peu mes affaires et ça m'occupera un peu l'esprit.
10h Je déplace, replace, redéplace mes affaires dans tout les sens. Je commence à parler à ma peluche pour me tenir compagnie.
Niveau de stress 9/10 ça commence à mal aller
11h30 je vais prendre ma douche betadiner, j'enfile ma chemise pour le bloc et perds un poumon en essayant d'enfiler les bas de contention (je peux vous le dire c'est du sport)
13h15 les infirmiers viennent me chercher et me font monter dans le brancard, direction la salle d'opération au sous-sol. On me laisse trainer un peu dans le couloir, où je vois passer l'anesthésiste, le chirurgien et divers infirmiers. J'ai froid, je me pose pleins de question et commence à avoir des doutes sur ma décision.
Niveau de stress 14/10 Alerte rouge !!! Alerte rouge !!!
13h45 on m'amène dans la salle d'opération, on me fait passer du brancard à une table qui ressemble pas mal à la table d'un gynéco. Avec les pattes en l'air et le cul bien au fond du siège. L'infirmière voit mon air dubitatif et me dit en souriant qu'il ne faut pas s'inquiéter et qu'ils allaient bel et bien me faire un bypass. L'anesthésiste arrive, il me rassure, me parle et tout d'un coup plus rien.
??h?? J'entends qu'on m'appelle et que l'on  me demande d'ouvrir les yeux. Je sens qu'on me déplace. J'ai un peu mal au côté gauche de mon ventre. Je me rendors.
??h?? j'entends mon chewy me parler. Ca me rassure qu'il soit là. J'entends le chirurgien passer ainsi que l'anesthésiste, il parle à mon compagnon. Il me semble qu'ils lui disent que c'est bien que je me repose.
??h?? Je me réveille une nouvelle fois, j'entraperçois mon compagnon assis sur une chaise, ça me rassure. J'aime savoir qu'il est avec moi. Je lui parle ou il me parle, je lui réponds mais impossible de me souvenir de quoi que se soit. J'ai la peau qui tire, j'ai mal à la gorge et je me sens exténuée.
??h?? j'entends les infirmiers entrer dans ma chambre. J'entends mon chewy dire qu'il doit partir. Ca me rends triste, j'ai envie qu'il reste. J'ai mal partout, au dos aussi. Je peux ne peux pas me retourner. Il y a quelque chose qui tire sur la gauche c'est  vraiment désagréable.
??h?? Chewy est parti, les infirmiers arrivent et m'obligent à faire pipi. J'ai le droit au pot directement dans le lit. J'ai l'impression d'avoir 100 ans. Je suis fatiguée. Je n'ai qu'une envie : dormir.

Mercredi
7h30 Je me réveille la tête toute embrumée. J'ai mal un peu partout. L'infirmière est venu me faire ma dextro. Ma glycémie est haute, ils vont me faire une injection d'insuline. Il faut qu'ils me surveille parce que je serais à jeun strict toute la journée. Ni eau ni nourriture. C'est dur!! J'ai mal à la gorge à cause de l'intubation et dès que je tousse, j'ai affreusement mal là ou se trouve le redon (=>redon : Le drain de Redon, parfois appelé simplement redon, est un tube de matière souple, composé de plastique ou de silicone, et percé par de nombreux trous dans une partie de sa paroi. Suite à une intervention chirurgicale, la partie trouée est placée au niveau de la région opérée et est destinée à assurer un drainage de matières par aspiration, du corps vers l'extérieur. Ces sécrétions drainées peuvent être constituées de sang, de pus, de bactéries, de liquides divers... Le drain de Redon a ainsi pour rôle de favoriser la cicatrisation du site opératoire et de prévenir toute infection.).
On me fait une petite injection d'anti-douleur est ça va mieux.
8h00 première vague de texto. Je ne me sens pas assez en forme pour appeler qui que se soit. Je passe mon temps à m'endormir inopinément.  
8h30 J'ai bien envie d'aller au toilette mais devoir refaire dans le pot ne m'enchante guère. J'en parle à l'infirmière qui m'explique qu'elle aurait préféré que je ne commence à me lever que le lendemain. Elle me propose de tester, si je sens que ça tourne où que ça fait trop mal on me rallongera et je ne me lèverais que le lendemain. J'essaie donc de me lever, ça commence à tanguer de partout. L'infirmière me conseille de regarder droit devant moi. Ça marche très bien. J'arrive donc à aller au toilette. J'ai même le droit de prendre une douche même si c'est l'infirmière qui est quasiment obligé de me laver vu que me contorsionné et encore douloureux.
12h J'oscille entre sommeil et réveil.
14h J’essaie de me lever un peu par moi-même sans trop forcer sur les abdos, j'ai encore un peu de mal mais ça fait un grand bien à mon dos qui ne supporte plus de rester dans la même position.
16h Nouvelle Dextro, nouvelle hausse de glycémie. Ça me perturbe. Je ne mange rien et ma glycémie est haute ??? Nouvelle injection d'insuline, en espérant ne pas faire d'hypo car je serais dans l'impossibilité de me sucrer.
18h Arrivé de mon chewy, qui est bien content de me voir en meilleur forme que la veille. J'ai encore du mal à parler longtemps sans tousser ou devoir me racler la gorge. Je sens que j'ai aussi du mal à reprendre ma respiration mais c'est normal, c'est le contre coup de l'intubation.
21h mon chewy s'en va. Je suis contente de l'avoir vu. J'ai un peu sommeiller en sa présence mais ça fait du bien d'avoir un visage aimant à ses côtés. Ça m'a permis de ne pas trop déprimée.
21h30 Nouvelle dextro. L'infirmière est contente. La glycémie est encore un peu haute mais pas assez pour me faire une injection sans risquer de me faire faire une hypo. Elle espère que je me maintiendrais car elle pense que ce sera mieux pour la suite des évènements.
21h45 Je viens de me rendre compte que je n'ai ni manger ni bu (bien que je sois hydratée par intraveineuse) et que je n'ai franchement pas faim. C'est bizarre. La veille, je pensais devoir me manger les doigts parce que j'étais à jeun depuis 00h la veille et là, je n'ai rien manger depuis quasiment 2 jours et je n'ai aucune sensation de faim. Ça fait vraiment très bizarre.
22h Je m'endors définitivement devant le film que j'avais pourtant très envie de regarder. Tant pis, au dodo.

Jeudi
4h30 AAAAaaaaaaaaahhhhhhhhh j'ai vraiment trop mal au dos. C'est horrible. Je ne peux pas me retourner et ça me frustre à un point. Je décide de me lever et de m'assoir dans le fauteuil. Ça me tiraille de partout.
6h J'arrive à somnoler quelques instants dans le fauteuil. Mon dos est soulagé. Je me décide à retourner dans mon lit.
6h30 Mon dos recommence à faire des siennes, j'ai envie de l'arracher de moi-même. Je me lève une nouvelle fois et fait quelques pas dans la chambre et retourne me coucher.
7h Je ne pourrais définitivement plus dormir. J'ai mal partout. L'infirmière arrive avec un demi-litre d'eau. C'est mon repas de la journée. Je dois boire lentement et la finir avant demain matin. Génial. J'essaie. Ça fait un peu bizarre dans mon corps. Mon ventre commence à faire des gargouillis mais pas pour me dire qu'il a faim, juste pour manifester sa présence. Quand je bois, j'ai l'impression que je vais trop vite malgré mes petites gorgées. C'est comme si il y avait un rot coincé dans ma gorge qui ne voulait pas sortir (oui, je sais. Je vous fais rêver^^). Du coup, je me force à boire mais ce n'est pas très agréable.
8h Je commence à passer quelques coup de fil pour rassurer ma famille (ma maman surtout) et quelques amis proches. J'ai encore un peu de mal à parler mais c'est déjà mieux que la veille.
15h J'ai la chance d'avoir une de mes collègues qui passent me voir avec un petit cadeau que j'adore. On papote une bonne heure et on fait même quelques pas dans le couloir sous les conseilles d'une infirmière. Après son départ, je suis ravie mais épuisée. J'ai l'impression d'avoir fait un marathon.
17h30 Mon chewy arrive, je suis un peu déçu parce que je suis exténuée et qu'il ne m'a pas vu en forme depuis mardi. Je fais quand même un effort pour ne pas être amorphe en sa présence.
19h30 Le chirurgien passe me voir. Me demande de mes nouvelles et me confirme ma sortie de demain. Il me donne mes ordonnances et mon arrêt de travail, il me donne aussi une petite fiche à suivre pour mes repas. Je suis ravie, demain, on m'enlève le redon et je suis libérée.

Vendredi
7h Mon dos me fait toujours autant souffrir mais tant pis aujourd'hui je sors donc tout va bien
8h Je prends ma douche est me prépare au départ, j'attends patiemment qu'on viennent me changer mes pansements. J'ai le droit à un petit déjeuner. Une tasse thé que je n'arrive même pas à finir.
9h J'appelle ma mère pour lui donner des nouvelles mais nous sommes interrompu par l'infirmier qui vient faire mes pansements et m'enlever le redon.
11h Les pansements sont fait, le redon est retiré ( avec quelques douleurs quand même) et je me sens enfin libre de mes mouvements. Ma valise est prête.
12h30 Mon chewy arrive, je le mets sous mon bras avec la valise et direction la sortie. 
12h45 Le taxi conventionné est arrivé, il nous embarque et moins de 35 minutes plus tard, nous sommes de retour à la maison.

Oh joie, me voilà de retour chez moi. Chouchoutée par mon namoureux et heureuse de retrouver mes repères. J'ai encore quelques douleurs quand je force trop ou que je reste trop longtemps debout mais sinon je trouve que je pète la forme. J'ai encore facilement mal au dos mais je pense que dès que je pourrais enfin changer de position la nuit cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

La valise

Aujourd'hui, préparation de la valise. Voici une petite liste non exhaustive glanée au cours de mes recherches sur internet.

Ma valise est donc constituée :

• 2 serviettes 
• 2 gants de toilettes
• 1 gel douche
• 1 shampooing
• 1 brosse à dent
• 1 dentifrice
• 1 brosse
• 1 rasoir
• 1 robe de chambre
• 1 paire de claquette (j'aime pas les pantoufles)
• 1 miroir (quand on ne peut pas aller à la salle de bain ça peut-être utile)
• 1 coupe ongle
• 1 gilet (il peut faire un peut froid)
• des lingettes bébé (pour sentir bon même si on ne peut pas prendre de douche)
• 1 brumisateur (si on ne peut pas boire, cela humectera la bouche et les lèvres)
• Des serviettes hygiéniques (au cas où)
• 1 déodorant
• Des vêtements évidemment
• 1 tablette pleine de livres, films et autres jeux pour ne pas s'ennuyer
• 1 nounours parce que le vrai ne sera pas là :'(

Bon tout y est, j'espère que je n'ai rien oublié.

J-1 et le niveau de stress est à son sommet. Je crois que je vais faire une crise cardiaque dans la nuit oO

Je n'aurais sans doute pas accès à internet à la clinique, donc je vous dis à la semaine prochaine avec une nouvelle Honorine, toutes pleines de fil ^^

Echéance J-4

Voilà l'échéance ce rapproche de plus en plus, c'est la dernière ligne droite. Le stress et intense et les idées lugubres aussi. Car évidemment, j'ai fait ce que l'on déconseille à tout le monde, j'ai surfé sur le net pour lire tout les blogs sur le bypass et je suis tombée sur LE blog à éviter. Celui où l'opération c'est mal passé et où l'issue fut fatal. Évidemment, je suis au courant qu'il n'y a pas de risque zéro mais je me suis poser pleins de questions, j'ai eu pleins de doute et je me suis dit que s'il m'arrivait quelque chose, je n'avais donnée aucune directive à personne. Heureusement, après un petit coup de fil à ma soeur, j'ai réussi à penser à autre chose et à me convaincre que tout ira bien.  Surtout, il ne faut pas penser à ce genre de chose ça peut vous détruire le moral.

Heureusement, j'ai eu beaucoup d'autres sujets sur lesquels me pencher. Parce que malgré tout aujourd'hui, ce fut mon dernier jour de travail avant mon arrêt pour le bypass.

La dernière semaine fut très longue et intense en point divers avec mes responsables qui semblaient vouloir bouclé la fin de l'année universitaire entière avant mon départ.

Heureusement, j'ai réussi à m'organiser pour tout boucler avant mercredi et pouvoir passer mon jeudi (jour de mon anniversaire) sans pression, pour préparer ma passation de dossier à la collègue qui me remplacera pendant mon absence.

J'ai d'ailleurs l'immense surprise de recevoir de mes collègues une superbe carte avec pleines de petits mots d'encouragement (ça fait du bien au moral) et une petite carte fnac pour faire des folies (je sens que ma kobo va craquer^^). Ca m'a vraiment fait très plaisir et fait sortir de l'esprit tout les mauvais côtés.

Bon allez, ce week-end, je prépare la valise.

Régime pré-opératoire : Le parcours du combatant Partie 2

Je suis actuellement à mon 13ème jour de régime yaourt, et j'avoue que je suis de plus en plus fatiguée. Malgré la réintroduction des féculents, j'ai l'impression d'être pas très en forme. En même temps, je pense que cela est aussi dû au fait que je n'arrive quasiment plus à dormir. Depuis 10 jours, je me réveille systématiquement à 3h45 et n'arrive plus à dormir par la suite. J'ai l'impression d'avancer un peu dans le brouillard. Je ne sais pas si c'est le régime, le stress, ou autre chose. Pourtant je devrais me réjouir, il reste une semaine avant l'opération. J'ai déjà quasiment acheter ce qu'il me fallait pour l’hôpital. Il ne me reste plus qu'à prévoir quelques films.

Je suis pourtant comme dans un brouillard. Les journées défilent mais j'ai l'impression que l'échéance est encore très loin. J'aurais bien voulu que ma famille (enfin surtout maman!!!) soit prêt de moi. Mon chéri est très gentil et très mignon mais ce n'est jamais la même chose que d'avoir ses parents près de soi.

Ma famille me manque tout à coup (enfin plus que d'habitude)

Régime pré-opératoire : Le premier résultat

Voilà cela fait exactement 1 semaine et 1 jour que j'ai débuté le régime. Ce ne fut pas de tout repos. Entre diverses hypoglycémies et la fatigue qui commence à s'installer progressivement. Je commence un peu à perdre pied. Évidemment, ajouter à cela le stress de l'opération qui est maintenant dans 1 semaine et 4 jours, je ne dors pas beaucoup.

J'essaie quand même de garder le moral, parce que se plaindre ne sert à rien mais j'avoue être de plus en plus irritable et mon entourage (enfin, surtout mon compagnon) en fait les frais.

C'est pourtant pour la bonne cause car aujourd'hui, je peux vous avouer fièrement avoir déjà perdu 6 kg.

C'est pas mal je trouve même si par rapport à mon diabète le régime fut un peu trop draconien. Mercredi, j'ai fait une grosse hypoglycémie qui m'a obligée à consulter à la fois mon chirurgien et mon endocrinologue. Ils ont donc réadaptés mon régime alimentaire et réintroduit les féculents. Je suis ravie. Je n'ai plus cette sensation de crampe pendant mes repas ni de faim après avoir mangé. Parce que bizarrement, même en mangeant lentement (minimum 20 minutes par repas), j'ai toujours cette sensation de faim et de non satiété . En même temps, ça à toujours été le plus gros de mes soucis. Je ne suis jamais rassasié et de rien. Avec les féculents ça calme un peu le monstre même si parfois je rêve d'un repas un peu moins répétitif et plus consistant. Bon allez on en veut toujours, on y croit toujours, et on retourne à sa besogne.

Régime pré-opératoire : Le parcours du combatant Partie 1

Voilà cela fait 4 jours que j'ai commencé le régime "yaourt" en vue de mon opération. Mon parcours du combatant, mon koh-lanta rien qu'à moi.

La journée, je suis pas mal occupée avec le travail donc je ne vois pas le temps passer et même si j'ai faim ça ne me perturbe pas trop. Par contre, quand arrive le moment du repas avec les collègues, l'odeur a de quoi vouloir se faire pendre le plus coriace des régimeur. Heureusement, à la maison mon compagnon fait le même régime que moi. Du coup, je n'ai aucune tentation. Et puis, lui il est content car il a quelques kilo à perdre.

D'ailleurs, figurez-vous que "oh miracle, j'ai perdu 4.7 kg" et mon compagnon 5 kg tout rond. Ça me fait plaisir et ça me motive pour l'opération même si je préfèrerais savoir de combien mon foie rétrécie. J'espère que ça marche, que je ne me trompe pas dans les aliments que je mange. J'avoue avoir déjà craqué deux fois (en 4 jours, c'est pas jolie-jolie) et j'espère que cela ne va pas avoir d'incidence sur le résultat. Il faut que je m'astreigne à être plus rigoureuse. C'est pour moi, pour ma santé et surtout pour que l'opération se passe bien.

Surtout qu'à y réfléchir, l'opération est dans 2 semaines pile poil (boum^^). Ça se rapproche à grand pas et ça me stress, de façon incommensurable. Je n'arrête pas de faire des cauchemars sur l'opération. Mardi dernier j'ai rêvé que le jour de l'opération on m'avait endormie mais que je ressentais tout et entendais tout ce qui se passer. C'était vraiment terrifiant et douloureux. Hier, j'étais dans une salle d'opération où six autres personnes devaient se faire opérer, on nous avait parquet comme des bêtes et en plus on était tous nu comme des vers. Je pense que c'est normal de flipper mais la boule au ventre qui ne vous quitte pas en permanence c'est vraiment pas l'idéal.

Une copine me rassure (heureusement, qu'elle est là <3) grâce à elle, je peux essayer de penser à autre chose et me rassurer.

Elle a raison, ça ne sert à rien de se faire peur. Tout va bien se passer. On y croit. On en veut. Tel Rambo dans la savane, je vaincrais.