1ER palier et tristesse dans la demeure

Depuis mon dernier article j'oscille entre trois poids 102.3/101.2/100.9 et ça, ça me perturbe au plus haut point. Je suis tellement pressée de passer enfin sous la barre des deux chiffres que de me voir stagner si près du but me déprime. et donc, qui dit "déprime" dit également compensation alimentaire. Oui, je sais, ce n'est pas bien. Mais c'est trois poids et c'est trois chiffres me sortent par les trous de nez. Je me doute qu'il s'agit là, de mon premier vrai palier, qu'il faut que je sois patiente mais si la patience était mon fort ça se saurait.

J'aimerais atteindre mon objectif de 90 kg pour le 15 juillet mais ce rêve commence à s'éloigner de plus en plus. 90kg c'est un peu le poids final que j'aimerais atteindre. Je pense que je me sentirais bien à ce poids. Parce qu'il ne faut pas oublier que j'ai toujours été en surpoids et j'ai vraiment peur qu'en perdant plus, je ne me reconnaisse pas. J'ai déjà parfois du mal à me reconnaitre. Comme je le dis souvent à mon entourage, le poids que j'ai actuellement, je ne l'ai pas fais depuis que j'ai 10 ou 12 ans. Eh oui, je faisais déjà un poids à trois chiffres à cette époque. C'est bête à dire mais j'ai parfois peur de me perdre autant que je perds du poids. Mon identité entière c'est construite autour de ce surpoids, et de la réaction des gens face à cette différence. Si je n'avais pas été tel que j'étais, aurais-je été moins tolérante ? encore plus capricieuse ? (si c'est possible) Aurais-je été la Honorine que je suis aujourd'hui ? Avec cette perte de poids, vais-je voir mon identité ce modifier ? Est-ce que j'aurais moins de patience ? Moins de tolérance envers les gens qui sont en surpoids ? est-ce que je vais me souvenir de tous ses moments de doutes et de désespoirs que j'ai ressenti au détour d'un regard, d'une parole ? Et puis, est-ce que ce changement, ne va pas déranger mon compagnon ? Lui m'a aussi connu qu'avec mon physique en surpoids, est-ce que perdre tous ce poids ne va pas changer son regard sur moi dans le mauvais sens.

Je me pose beaucoup de question. Je suis tirailler entre les changements qui s’opèrent en moi et la peur de ces mêmes changements. En gros, grosse galère dans la tête. Je pense qu'il faut laisser du temps au temps et je verrais bien ce qu'il adviendra de tout ça.

Point life

En ce moment, c'est un peu train train quotidien. Je reprends ma routine du travail et j'avoue qu'après tout ce temps d'inactivité ça fait du bien. Voir du monde, faire autre chose que regarder "les enquêtes impossible", ça à du bon.

Côté nourriture, comme je le disais dans mon précédent article, je teste un peu tout. Je recommence à avoir faim, ce qui sur le papier est une bonne chose mais dans la réalité est un peu plus compliqué. Qui dit : "J'ai faim", dit aussi manger vite pour me caler. Les mauvaises habitudes ont la dent dur. Je recommence donc à manger beaucoup trop rapidement, je suis obliger de me faire violence pour compter au minimum jusqu'à 20 avant d'avaler une bouchée. Le désavantage également, ce sont les petits "accidents". Eh oui, je me retrouve souvent la tête dans la cuvette après le déjeuner parce que j'ai manger trop vite et bien évidemment, je suis complétement HS pour l'après-midi. Le boulot est dur à gérer dans ses cas là. Déjà qu'il faut faire attention au dumping, si en plus je me rajoute des complications, ça ne va pas le faire.

D'ailleurs, en parlant de dumping, j'ai fait mon tout premier dumping à retardement mardi. KESAKO??? Depuis mon opération, j'ai fait pas mal de dumping après des repas trop riche en gras ou en sucre, et je me suis rapidement retrouvée chez Mme Paul (le nom de mes WC) pour crier Albert. Sauf que mardi, j'ai pris au petit déj un kinder, j'ai senti qu'il était un peu trop sucré mais tout allait bien. 30 min plus tard, je suis dans le métro, je sens les signes d'un dumping, j'ai à peine eu le temps de sortir du métro que je crier Albert sur le mur de celui-ci. SUPER. Je me retrouve tout crade dans le métro. Heureusement, j'avais à peine fait 4 stations, du coup, demi-tour et reparti chez moi pour me doucher et me changer. Je suis arriver bien à la bourre au taf.

Heureusement, parfois ça se passe bien quand même. J'ai passé 4 jours dans le sud chez ma soeur et on a manger deux fois au resto. Je sais maintenant qu'il ne faut pas que je commande de menu ça sert à rien (je les fini pas et du coup je suis frustrée par ce gâchi d'argent ET de nourriture.), je me commande des entrées ou des plats principaux  qui me font vraiment envie. Je commence avant les autres et je fini en même temps voir un peu après. Du coup, je me fais vraiment plaisir et je profite aussi de l'instant avec ceux avec qui je suis.

C'est dans des moments comme ça que je me rends vraiment compte que notre vie est rythmée par la nourriture. Toute la vie sociale et souvent les bons moments se passent autour d'un repas.

Côté vie quotidienne, je perds de plus en plus de cheveux et ça me fait vraiment flipper. J'ai commencé la levure de bière et les shampooings fortifiants. Pour le moment, je n'ai pas encore vu de résultats mais c'est le début du traitement alors soyons patient. Pour le diabète, je continu à prendre mes deux cachets par jours et mon taux de glycémie est totalement normal. Et ça, malgré le fait que je mange et bois beaucoup de choses sucrées sans excès of course.  Je suis aussi rassurée par rapport à mon SOPK car depuis l'opération, j'ai mes règles tout les mois. Ça me donne de l'espoir pour la suite. Je n'aurais peut-être pas autant de complication que prévue au moment ou je voudrais commencer mon projet "bébé".

Je suis assez ravie du déroulement post-opératoire, je suis à 4kg des deux chiffres et mon moral et au beau fixe. En plus, dans deux mois : C'est les vacances !!!

Semaine de reprise

Petite semaine de reprise de boulot. Je dois avouer que ça m'a fait beaucoup de bien. J'ai été contente de revoir certains collègues et de me remettre un peu au travail même si je stressais un peu dimanche soir dernier.

J'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil dimanche dernier, je n'ai pas pu m'endormir avant 2heures de matin pour un réveil à 5h30, ce fut rude. J'appréhendais le retour, de recommencer à travailler, de revoir les collègues (enfin surtout ceux que je n'apprécie pas vraiment) mais surtout de prendre une nouvelle routine pour la nourriture.

Au final, rien à dire, enfin quasiment rien. 1er resto avec les collègues lundi pour fêter mon retour où je me suis quand même un peu demandée ce que j'allais pouvoir manger sans payer un menu entier sans pouvoir le manger. Finalement, après m'être arrangée avec une collègue pour partager quelques denrées j'ai pu manger convenablement sans trop manger et sans trop dépenser. 2ème resto avec les collègues pour le départ de l'une d'entre elle, j'ai pu prendre une entrée (conséquente d'ailleurs) en prenant mon temps et en mâchant bien j'ai pu la finir entièrement, seul problème, c'est que j'ai voulu prendre un jus de fruit que j'ai bu un peu trop rapidement et là "patatras", ça n'est pas passé.

A part ça, le reste de la semaine c'est très bien passé. J'en suis très contente.